La savate

L’histoire

Le combat en tant qu’exercice remonte dès le début de notre civilisation.

Ce sont les Grecs en premier faisait fit de « Pugilat » dans leurs jeux et fêtes. C’était un sport de combat à poing garnies de gantelet formé de lanières de cuir, le « Ceste ».

C’est ensuite vers le XIVème siècle que voit la perpétuation en Angleterre de la tradition pugilistique Grec, que l’on pratiquait à l’époque à main nue, plus tard y sera introduit des gants en peau rembourrés de crin. Cette pratique sera nommée tout bonnement la « Boxe Anglaise ».

En France nous avons une vague origine du « Chausson Marseillais », se pratiquant seulement au pied celui-ci. Son but est de toucher avec la pointe du pied le tireur adverse, on observait parfois plus de ritournelle de jambe que de touche. Il était pratiqué par nos cher marins sur le pont des navires. Notamment il eu court contre des Anglais qui eux pratiquaient leur boxe.

Il est donc possible que l’influence outre-manche est influencé l’ajout des poings dans notre sport de prédilection, la « Savate » qui serait donc un croisement Anglo-Marseillais. Sa naissance débuterait en 1824. On y retrouve de grand nom comme celui de, Michel Pisseux qui l’instiguera, Charles LECOUR qui en perfectionnera la pratique, Joseph CHARLEMONT qui en codifia la pratique et la théorie, ou encore Roger LAFOND qui poussera la virtuosité des gestes à leurs paroxysme.

La Savate joui d’une bonne réputation de par sa complétude. D’une part physique, elle donne la souplesse et l’agilité en plus de faire travailler tout le corps en développant la force avec harmonie. D’autre part psychique, elle pousse à une construction rationnelle et développe le sang-froid. Attribut lui donnant un fort élan hygiéniste au cours de l’histoire.

Ajouté à cela méthode du combat en assaut (un combat où les coups ne sont pas appuyé), la pratique de ce qu’on appels aujourd’hui la « Boxe Française » touchera une large typologie de personne, d’hier jusqu’à nos jours.

La discipline

Actuellement plusieurs disciplines font partie intégrante de la fédération de boxe Française :

Savate boxe Française

Boxe Française pieds-poings équipé de gants et chaussures. La précision et l’agilité sont de mise dans ce sport où les jambes et les pieds ont la primeur.

Suivant les mêmes coups de poings qu’en boxe Anglaise, c’est en jambes où la Française se distingue, comptent 3 coups principaux : les chassés (frontal et latéral), les fouettés, les revers (frontal et latéral)

Certains coups sont proscrits, comme : les coups de poings en-dessous de la ceinture, les coups de pieds verticaux, les coups de coude, de tibia et de genou, les coups de pieds revers internes (donnés avec l’intérieur de la chaussure), les coups de pieds donnés avec la main au sol, les coups de pieds donnés dos à leur adversaire.

Les zones suivantes sont interdites : le dos de leur adversaire, les parties génitales, la poitrine chez les femmes

Deux catégories sont à distinguer dans la Savate :

LE COMBAT

Opposition classique entre deux tireurs, jugeant sur la technique, la précision et l’efficacité des coups. Le « Hors Combat » est autorisée.

L’ASSAUT

Contrairement au combat, les coups ne sont pas portés. Seul la touche est donc comptabilisée. Cette pratique encourage la virtuosité technique et la possibilité à tous de tenter sa chance face à d’autres tireurs

Canne de Combat et Bâton Fédéral

Discipline cousine de la Savate, celles-ci étaient souvent pratiquer en parallèle de la boxe. Elles utilisent des armes de différentes tailles, alliant dynamisme et vitesse, sont but est de toucher des cibles sur le corps (jambe, buste, tête, dos) de l’adversaire.

Savate Forme

Branche cadette accès sur la dynamique du fitness. Elle permet d’aborder l’univers de la Savate sans opposition.

Savate Défense

Elle est l’art de la défense personnelle à la mode de chez nous. Tirée du combat de savate traditionnel, on y retrouve en plus des techniques au sol, avec des clés et saisies.

“La Boxe Française est une science profonde qui exige beaucoup de sang-froid, de calcul, d’agilité, de force. C’est le plus beau développement de la vigueur humaine, une lutte sans autres armes que ses armes naturelles où l’on ne peut être pris au dépourvu.”

Théophile Gautier